La journée de la Terre
Dernièrement, il y a un mois environ devrais-je dire, c’était l’anniversaire de la chose qui devrait être la plus importante aux yeux de tous. Ce qui nous permet de vivre, d’être, d’aimer, de souffrir, de mourir. Eh oui c’était l’anniversaire de notre merveilleuse Terre. En fait, ces temps ci il est difficile de la fêter car on se sent hypocrites, un peu comme Judas l’a été envers Jésus. On trahi notre belle planète jour après jour.
Je ne peux pas dire que je suis une fervente protectrice de notre planète, mais je tente tout de même de faire ma part sur certaines choses. Je récupère, j’essaie d’économiser l’eau et l’électricité, j’utilise les transports en commun. Je suis cependant consciente que mon aide pourrait aller plus loin que ça, mais au fond j’ai beau essayer de la tuer, il y a toujours cette petite voix qui me dit que les autres aussi font leur part, que je n’ai pas vraiment besoin d’en faire plus.
On dort, on laisse tout aller, on laisse notre terre se dégrader, on vit sans prendre conscience des multiples conséquences de notre surconsommation. Pourquoi avoir 2 ou 3 autos par ménage devient SI important? Pourquoi est-il si naturel de prendre l’auto pour se rendre à peine quelques rue plus loin? On pourrait marcher, prendre notre vélo, mais non il faut que nous sortions notre « clé de char » et qu’on aille se balader avec. Une auto n’est pas un chien! Elle peut restée stationner pendant 1 mois, elle restera là et elle fonctionnera toujours. Bref, on a beau se dire qu’on est écologique, les nouvelles technologies et notre soif de nouveauté nous achèveront toujours si on ne s’ouvre pas les yeux bientôt. Et quoi d’autre? On trouvera une nouvelle planète qu’on détruira à nouveau? Non merci, moi je veux ma Terre, ma douce, mon unique Terre adorée.
Il faudrait peut-être allumer!